Impact de la nouvelle loi

⬅️ AVANT : la liberté d’instruction est respectée. Les familles déclarent chaque année leur choix de l’instruction en famille à la mairie et à l’éducation nationale. Tous les ans, l’éducation nationale contrôle les enfants concerné·e·s pour vérifier qu’iels ont progressé. 🛂 98% des contrôles sont favorables.

👥 En 2021-2022, dernière année du régime déclaratif, l’éducation nationale recense 72 369 enfants en IEF. Les motifs de ce choix sont multiples :

• respect du rythme de l’enfant et des motivations de l’enfant,

• flexibilité de l’emploi du temps familial,

• respect du développement socio-affectif de l’enfant,

• refus d’exposer son enfant à des “violences éducatives ordinaires” (manque d’empathie, humiliation, cris, bousculades, punitions…) ou des situations d’agressions (harcèlement, racisme, discrimination, agression…) qui sont trop nombreuses en milieu scolaire,

• refus d’une école non inclusive (compétition, évaluation, baisse de motivation, cadre non adapté à des profils atypiques…)

• … (liste non exhaustive)

🪁 Les enfants peuvent faire elleux-même le choix de l’IEF, les parents voient leur choix de prendre la responsabilité d’instruire leurs enfants respecté.

🎈 Et c’est normal ! Cela s’appelle la liberté d’instruction, et elle est garantie par la Déclaration universelle des droits de l’Homme (article 26-3 : Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants).

🕜 APRÈS : la liberté d’instruction disparaît sous la vague cataclysmique du régime d’autorisation instauré par l’article 49 de la loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République.

😡 Sous couvert de nous protéger contre le séparatisme religieux qui concerne tellement peu de familles qu’aucun cas n’a été recensé depuis l’application de cette loi, l’Etat supprime une liberté fondamentale et le droit pour les jeunes de choisir leur mode d’instruction.

• Des inégalités ont été pointées à plusieurs reprises car les académies ont des interprétations plus ou moins restrictives de la loi. Aujourd’hui, il n’existe aucun critère objectif et les académies sont toute puissantes pour délivrer ou non le précieux sésame aux familles.

• Pour l’année 2024-2025, les enfants instruit·e·s en famille ne sont officiellement plus que 30 644. Ce sont donc 58% d’enfants en moins instruit·e·s en famille entre la rentrée 2021 et la rentrée 2024 !

• Rescolarisations forcées, déracinement de familles qui partent à l’étranger, recours devant des tribunaux, non-respect des choix des jeunes… le tout au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant, bien évidemment !

🌪️ Telles sont les conséquences destructrices et dramatiques de ce Tsunam’ief qui a détruit la diversité éducative sans aucun scrupule….

✊ Il est temps de nous réapproprier cette liberté ! Aucun enfant ne devrait être obligé·e d’aller à l’école s’iel ne le souhaite pas !

❓ Et vous ? Que pensez vous de la situation de l’IEF ?